Le 5 septembre, le général Gallieni ordonne à la VIème armée d’avancer vers l’Ourcq pour y établir une ligne avancée de protection. Les allemands constatent que leur flanc droit est menacé. Ils doivent réagir. Les troupes allemandes se mettent en place, ayant reçu à 11 heures l’ordre d’attaquer les troupes françaises. Le premier coup de canon est tiré à 12 h 30 depuis une des collines de Monthyon. La chaleur est accablante. L’armée française est surprise alors qu’elle se reposait après 30 jours de retraite. Elle doit monter au combat sur un terrain dénudé.
Les hommes, baïonnette au canon, partent à l’assaut et sont fauchés par les mitrailleuses allemandes. Les canons français de 75 sont positionnés et tirent à leur tour sur les fantassins allemands protégés par des abris naturels. Le front s’embrase de Saint-Soupplets à Neufmontiers et Penchard. Les hommes tombent. La plaine est recouverte de morts.
![]() Laissons les soldats s’exprimer:
30.000 hommes se sont affrontés ce jour-là sur un petit périmètre. Au soir, la situation est stabilisée mais les pertes sont énormes. L’attaque allemande est enrayée et le sacrifice n’a pas été vain : ces dernières, éprouvées, ne peuvent plus faire front et commencent à reculer. Cartes des combats du 5 septembre 1914 (doc A. Michel) Au musée, retrouvez les cartes, les manoeuvres des armées, une maquette, la grande histoire, mais aussi la petite histoire faite de ces souvenirs de poilus qui racontent ce jour terrible. Victor Boudon interrogé par la RTBF raconte la bataille du 5 septembre 1914:
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Journée du 5 septembre 1914 autour de Villeroy |
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